Alain Amariglio

Des plantes et des hommes

Ce livre, ni cours ni traité, est une promenade botanique engagée, un vade-mecum pour habitant de la Terre confronté à l’urgence écologique. Chaque chapitre est placé sous le parrainage d’une plante, célèbre ou inconnue, commune ou menacée, parfois disparue depuis longtemps, mais toujours notre parente dans le vivant. Le parcours est éclairé par les sciences, les mythes, l’histoire et parfois les fantômes de ceux qui nommèrent ces plantes et ne survivent qu’ainsi dans nos mémoires. Suivre ces fils ne nous fera pas quitter notre commun labyrinthe mais nous permettra de comprendre sa géométrie, d’appréhender sa beauté, de nous y repérer et de conserver le fol espoir d’éviter le Minotaure. Peut-être l’odeur de l’herbe fraîchement coupée, si profondément ancrée dans nos mémoires d’anciens enfants, déclenchera-t-elle un court-circuit, une émotion, un réflexe salvateur. Dans le monde végétal, cette odeur est un signal de défense. Tout se tient.
En quittant la nature, Sapiens quitte aussi sa nature, curieuse et coopérative. En plus des indispensables changements politiques, tout espoir de sauvetage réside donc dans une double réconciliation. Son avènement est incertain mais le déclic peut survenir n’importe où, dans un jardin, face à une friche, sur un trottoir. Ou dans un livre.
Préface de Gilles Clément, illustrations d’Alain Cardenas-Castro

Editeur : Editions du Canoë

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Avec les compliments de MARIUS JACOB

Anarchiste, cambrioleur et révolté, aussi imaginatif et ingénieux que cultivé, Alexandre Marius Jacob a tout d’un Robin des Bois de la Belle Époque. Si sa vie est un roman, le personnage, lui, est bien réel et le combat de son existence, la lutte contre l’injustice, intemporel.
Dans une dernière lettre à une petite fille, dont il a partagé les jeux sans jamais lui révéler son passé, Marius raconte son histoire avec gouaille et humour : ses débuts comme mousse puis pirate, son métier d’honnête voleur dans la bande des Travailleurs de la Nuit, qui le conduit tout droit au bagne et les ruses qui lui permettent d’y survivre et d’en sortir.
Dans ce roman, Alain Amariglio dépeint un homme sympathique, sans posture héroïque mais engagé, cohérent et droit. Il retrace les aventures vraies d’un qui voulait changer le monde, laissant en héritage son histoire, son inspiration et, surtout, son espoir.
 
« Un livre sans dieu ni maître, fort comme une évidence ! »
Gérard Mordillat

Editeur : Editions Les Monédières

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BRUNE, fin d'un maréchal d'Empire

Quel mystère entoure l’assassinat du maréchal Guillaume Brune ?
« Aurais-je pu le sauver ? Pour quelle raison ce héros de la Révolution, distingué par Napoléon, est-il tombé ensuite dans une telle disgrâce ? » Ainsi s’interroge Spada, imprimeur devenu agent des services secrets impériaux, qui accompagna Brune dans sa dernière mission.
Après le drame, Spada s’efforce d’oublier. Vingt ans après, alors qu’il y est presque parvenu, un étrange courrier envoyé par un certain Alexandre Dumas, suffit à lui faire quitter la Corse pour chercher à faire la lumière sur la disparition du maréchal.
Par ce thriller, scrupuleuse reconstitution de faits bien réels, Alain Amariglio nous fait vivre les soubresauts de l’Histoire d’une France qui ne savait plus si elle était un empire, un royaume ou si elle pouvait aspirer encore à un changement véritable. Récit où l’auteur mêle le drame humain à une fresque politique qui réserve quelques surprises, même au lecteur averti, et qui questionne : les fruits d’une révolution sont-ils toujours amers ?

Editeur : Editions Les Monédières

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Il était une fois une start-up

Quatre amis, à l’issue de leurs études dans une grande école parisienne, décident de créer une start-up informatique, la Boîte. Sans argent, métier ni expérience, les voilà poussés à trouver des locaux, des clients, des employés, des ordinateurs et à s’inventer un projet.
Ils se prennent au jeu, la Boîte grossit, les contrats deviennent plus importants, les clients plus exigeants, les employés plus nombreux, l’argent plus nécessaire que jamais. Il faut en trouver encore et toujours plus, quitte à modifier son projet et ses plans. Où en chercher ? En échange de quoi ? Confrontés à des investisseurs français, des financiers hollandais, un milliardaire américain, la Bourse, le Trésor public, les quatre amis courent désormais au rythme qu’impose leur start-up.
Devenue un acteur connu du monde trépidant des technologies numériques, elle est aspirée dans le grand tourbillon de l’économie, maelström global, frénétique et corrosif. Et puis un jour, à l’issue d’une ultime transaction, elle disparaît corps et biens. Conte initiatique, récit de vie, cette histoire vraie entraîne le lecteur dans la logique absurde du monde de l’économie où les règles du jeu échappent même à ceux qui croient en tirer les ficelles.

Editeur : Editions de La Différence
En librairie.

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Coup fourré rue des Frigos

Walter, l'anti-héros de Coup de chaud à la Butte-aux-Cailles de Yves Tenret, a de nouveau quitté le domicile familial et vit, cette fois-ci, seul dans un infâme gourbi de la rue de Patay quand il est appelé au secours par son vieux pote Abel Paoli, instituteur dans une école primaire de la rue des Frigos, dans le nouveau XIIIe, dit Paris Rive Gauche. Abel, l'enseignant modèle, est accusé d'avoir volé un tableau, une vieille croûte sans valeur qui traînait dans sa classe.
Walter, la peinture et l'art moderne, ça le connaît. Lorsqu'il se rend compte que la toile est l'œuvre du grand peintre chinois Yu Hao, classé 17e dans la liste des artistes les plus chers du monde, il comprend qu'Abel est mal barré. Et voilà que l'inspecteur de l'Éducation nationale, qui harcelait l'instit est assassiné !
Il est impératif d'élucider la disparition du tableau pour tirer Abel de ce mauvais pas. De l'ancien XIIIe, il ne reste à ce pauvre Walter plus qu'un tout petit bout de la rue Watt et une moitié rouillée du pont de Tolbiac. Il ne va pas tarder à découvrir que, sous la façade high tech et prétentieuse du néo-quartier, les mœurs n'ont vraiment pas changé. Comme il fait froid entre les tours de la BNF... Et, si loin des bistrots du vieux Paris, Walter a tellement soif !

Editeur : Editions de La Différence
En librairie.

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Dans la classe

« Je voulais être utile. Je voulais enseigner. À l’école. L’école primaire, l’école première, celle où tout se joue, où tout semble possible. »
Après avoir dirigé une start-up informatique, Alain décide de revenir à sa vocation première, l’enseignement. Un brin naïf, frais émoulu de l’IUFM, il retourne à l’école, investi d’une mission. La rencontre avec ses élèves, un double niveau CE2-CM2 en ZEP parisienne, donne tout son sel au récit, à la fois joyeux et alarmé, de cette première année scolaire.
Comment apprendre à ces enfants, d’âges, de situations familiales, de cultures et de niveaux différents ? L’inspecteur lui reproche de « faire cours ». Mais c’est précisément son souhait. Comme chasser la « désabusion », néologisme forgé par l’une de ses collègues, pour définir le mal des profs face à une institution qui privilégie le rythme au détriment du temps, laisse les enseignants livrés à eux-mêmes, dissimule son manque d’inventivité derrière des acronymes barbares sitôt créés, sitôt disparus ?
L’ingénieur devenu maître d’école tacle les lacunes de sa formation, l’absence d’encadrement, les injonctions contradictoires. Surtout, il propose des solutions.
Mais les vrais héros sont les enfants, leurs progrès, leurs émerveillements, leurs découragements. Yacouba, Stella, Léopoldine, James nous ramènent à l’école, à l’enfance. À leurs côtés, nous cherchons les réponses aux énigmes du maître, découvrons l’existence d’un « Prince des Mathématiques », lisons en cachette Les Trois mousquetaires au lieu de réviser les nombres décimaux. Émus de recevoir au passage une lettre d’Hubert Reeves ou de découvrir le potager d’Alain Passard.
Nous sommes avec eux, dans la classe.

Editeur : Editions des Equateurs

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Il était un petit navire

Editeur : Editions du Losange
Epuisé.